Il n'y a rien de sacré dans la littérature. Elle ne fait que parler d'un embryon, repoussant et créant des paroles et du silence, vers d'autres embryons. Alors parfois, bien sûr, il y a avortement. On ne sait si c'est le destin qui l'a signé d'un grand coup de pinceau ou bien si c'est notre fichue liberté qui l'a décidé, mais il y a destruction.
Et puis bien sûr tout recommence. Comme deux corps enlacés. Et toute l'horreur et la beauté surgissent de ce paradoxe: la littérature est monstrueuse.
Cette garce qui est à la fois grâce.
Ce miroir de nous-mêmes.
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