samedi 23 juin 2007

L'alchimie

Un peu comme après l'amour, l'on se sent sans force après la naissance d'un écrit. Pour certains même, un peu de dégoût, à ce que j'ai entendu dire, pour un bref moment, pour avoir créé sa vie en un bref fragment de soi et d'autrui.
C'est cette notion de partage et d'égoïsme qu'il faut retenir, en plus de cette conscience que l'on s'échappe, à travers l'encre ou d'autres fluides.

Peur et plaisir ! Sommes-nous donc tous alchimistes ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Sans force, oui. Et même empli d'une infinie vacuité, d'une tristesse sans visage et sans nom, diffuse, implacable. Je voudrais pouvoir écrire huit heures par jour, mais parfois je me dis que cela me tuerait.

Il faut que je te remercie de tisser toutes ces étoffes sur des couleurs et des idées qui peuvent hanter, pour peu qu'on ne trouve pas les mots. Catharsis ou non, c'est admirable.