mercredi 6 juin 2007
Marchand d'oublis
Il y aura toujours un poème sifflé entre les lèvres. Oublié quand sonneront les vêpres, ou les klaxons. Il y aura toujours un chant que le mot ne dira pas. Il y a aura, se dit-on alors qu'on murmure, emporté par sa voix, un vide de page à combler. Mais toujours le jour, l'espace, se fait, entre ce que l'on dit et ce qui se garde en mémoire. Résultat final: rien n'aboutira, si ce n'est la réflexion sur cet oubli là. Je murmurais ainsi un poème oral que personne au grand jamais, pas même moi, ne connaîtrait. Et le ciel muet semblait dire: ainsi-soit-il. La parole se fait par l'oubli.
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