J'écoute, je lis. Je n'ai plus aucune pensée. Plus aucune volonté critique, si ce n'est me critiquer moi-même. Incapable de structurer sa pensée, de dire combien le film Pink Floyd, The Wall, m'a marquée, combien les glaces au centre-ville coûtent cher, combien la conversation à table où l'on cherche à y mettre son grain de sel m'effrait, combien de livres, combien de salive, combien de cils... combien de temps, par poignées, combien de poussière. Combien, de mots, pour dire, ce qui est entre parenthèses, ce qui est circonscrit à ma vie, ce qui erre sur mes lèvres, que ce soit sa bouche ou un poème, un mot d'ordre, une nuit, un crachat, des tiroirs de soupirs...
Et que dire sinon la pluie ?
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